Activision-Blizzard pourrait racheter lui-même les parts de Vivendi
Le groupe français Vivendi n'exclut pas que sa filiale de jeux vidéo, Activision-Blizzard, reprenne elle-même sa participation de 61 %, plutôt qu'un acquéreur extérieur, croyait savoir, mardi 17 juillet, le Wall Street Journal (article payant).
"Vivendi se concentre sur la recherche d'un acheteur pour l'éditeur des populairesjeux Call of Duty et World of Warcraft, et les banquiers (qui le conseillent) ont approché plusieurs parties, y compris d'autres éditeurs de jeux et des fonds", lisait-on dans l'édition en ligne du quotidien. "Une autre option, envisagée séparément par Activision-Blizzard et Vivendi, serait que l'éditeur achète tout ou partie de la participation de Vivendi", précise le quotidien, en indiquant que ce n'est pas actuellement la piste privilégiée par le groupe diversifié.
RECENTRAGE STRATÉGIQUE
La participation de Vivendi dans Activision-Blizzard, premier éditeur de jeux vidéo au monde, est estimée à 8,2 milliards de dollars (6,7 milliards d'euros). Le quotidien américain indique enfin que faute de bon prix pour Activision-Blizzard, Vivendi pourrait décider de garder cette participation et de vendre d'autres actifs.
Pressé par les marchés de revoir en profondeur sa stratégie et son périmètre d'activités, Vivendi a déjà annoncé il y a trois semaines le départ de son patron, Jean-Bernard Lévy, aux commandes depuis 2002, remplacé par Jean-François Dubos, ancien secrétaire général du groupe. Plusieurs scénarios seraient à l'étude dans l'espoir d'un nouveau souffle : une scission ou la vente d'actifs pour un recentrage sur les télécommunications ou les contenus.